Il existe de ces feux intérieurs
qui illuminent des continents
Résidence de 6 semaines à Frelighsburg et Dunham,
Adélard et Loto-Québec
Je prépare un projet de recherche-création qui poursuit ses réflexions sur l’histoire de l’abstraction au Québec. Mon travail sera présenté et mis en dialogue avec une sélection d’oeuvres de la Collection Loto-Québec dans une exposition cet automne à l’église Bishop Stewart Memorial de Frelighsburg.
(explorations et recherches en cours)
qui illuminent des continents
Résidence de 6 semaines à Frelighsburg et Dunham,
Adélard et Loto-Québec
Je prépare un projet de recherche-création qui poursuit ses réflexions sur l’histoire de l’abstraction au Québec. Mon travail sera présenté et mis en dialogue avec une sélection d’oeuvres de la Collection Loto-Québec dans une exposition cet automne à l’église Bishop Stewart Memorial de Frelighsburg.
(explorations et recherches en cours)







Si le livre sait se fermer,
ce n’est pas parce qu’il ne peut pas s’ouvrir
Si le livre sait se fermer, ce n’est pas parce qu’il ne peut pas s’ouvrir est une expo-vente regroupant trois projets d’autoédition. Agissant comme une salle de lecture sensible, elle appelle aux actions de s’assoir, de manipuler, de lire, de penser, de ressentir, de prendre un temps et de faire place aux marges.
L’artiste propose des prises de positions tantôt vulnérables, tantôt queer, tantôt puissantes, pour réfléchir à nos systèmes qui cadrent nos existences. Que ce soit par le rapport au travail, à nos sexualités, au relationnel, à nos institutions ou encore à notre éducation, comment déployer nos manières de vivre? Est-ce possible de (re)trouver une puissance en combattant nos systèmes? Est-ce réellement possible de s’émanciper? De quoi? Comment?
Quelles perspectives sont envisageables pour les prises de paroles marginales aujourd’hui? Pour Audrey Beaulé, sa réponse réside dans l’autoédition. Ce médium dissémine les marges – de la société, de la page. Des enluminures du Moyen Âge, en passant par l’imprimerie de Gutenberg, jusqu’à la photocopieuse XEROX jusqu’à l’impression telle qu’on la connaît aujourd’hui, les publications ont toujours cherché à laisser des traces, comprendre ou se raconter de manières plurielles. Par la production de publications, Audrey Beaulé a le sentiment de mieux habiter ses propres marges, à se décentrer, à inviter au déplacement. Ce médium offre cette possibilité de décloisonner l’art tout en entrant en contact avec divers publics, diverses personnes – initiées ou non – aux perspective marginales et au milieu des arts, du livre; il peut proposer un discours alternatif. Pour iel, l’espace du livre – de son idéation à sa fabrication – est vecteur de moments remplis d’une vive lucidité, d’une liberté incomparable, d’affirmations multiples et d’une plénitude menant constamment vers de nouvelles transformations de soi. L’autoédition dans laquelle s’inscrit l’artiste reste une activité marginale où laisser une trace en défiant la représentation par l’abstraction – textuelle, dessinée - est une résistance à notre société d’information. S’opacifier, brouiller, tordre le réel et l’imaginaire sont des méthodes actives hors des représentations. C’est un processus qui oscille entre se fermer et s’ouvrir, vers une recherche constante à incarner davantage sa vie, sa pensée, son corps et son temps.
Magasin d’Arprim
20 janvier au 25 février 2023
Photos: Jean-Michael Seminaro
et Nicolas Lalonde
ce n’est pas parce qu’il ne peut pas s’ouvrir
Si le livre sait se fermer, ce n’est pas parce qu’il ne peut pas s’ouvrir est une expo-vente regroupant trois projets d’autoédition. Agissant comme une salle de lecture sensible, elle appelle aux actions de s’assoir, de manipuler, de lire, de penser, de ressentir, de prendre un temps et de faire place aux marges.
L’artiste propose des prises de positions tantôt vulnérables, tantôt queer, tantôt puissantes, pour réfléchir à nos systèmes qui cadrent nos existences. Que ce soit par le rapport au travail, à nos sexualités, au relationnel, à nos institutions ou encore à notre éducation, comment déployer nos manières de vivre? Est-ce possible de (re)trouver une puissance en combattant nos systèmes? Est-ce réellement possible de s’émanciper? De quoi? Comment?
Quelles perspectives sont envisageables pour les prises de paroles marginales aujourd’hui? Pour Audrey Beaulé, sa réponse réside dans l’autoédition. Ce médium dissémine les marges – de la société, de la page. Des enluminures du Moyen Âge, en passant par l’imprimerie de Gutenberg, jusqu’à la photocopieuse XEROX jusqu’à l’impression telle qu’on la connaît aujourd’hui, les publications ont toujours cherché à laisser des traces, comprendre ou se raconter de manières plurielles. Par la production de publications, Audrey Beaulé a le sentiment de mieux habiter ses propres marges, à se décentrer, à inviter au déplacement. Ce médium offre cette possibilité de décloisonner l’art tout en entrant en contact avec divers publics, diverses personnes – initiées ou non – aux perspective marginales et au milieu des arts, du livre; il peut proposer un discours alternatif. Pour iel, l’espace du livre – de son idéation à sa fabrication – est vecteur de moments remplis d’une vive lucidité, d’une liberté incomparable, d’affirmations multiples et d’une plénitude menant constamment vers de nouvelles transformations de soi. L’autoédition dans laquelle s’inscrit l’artiste reste une activité marginale où laisser une trace en défiant la représentation par l’abstraction – textuelle, dessinée - est une résistance à notre société d’information. S’opacifier, brouiller, tordre le réel et l’imaginaire sont des méthodes actives hors des représentations. C’est un processus qui oscille entre se fermer et s’ouvrir, vers une recherche constante à incarner davantage sa vie, sa pensée, son corps et son temps.
Magasin d’Arprim
20 janvier au 25 février 2023
Photos: Jean-Michael Seminaro
et Nicolas Lalonde










Horizons
Exploration vidéo et musicale
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Exploration vidéo et musicale
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Exposer avec l’autoédition
to expose the self–
L’exposition "Exposer avec l’autoédition to expose the self–" de la commissaire Janick Burn rassemble le travail des artistes Rachel Thornton, Dominique Rivard, Audrey Beaulé, Nic Wilson, Marie Samuel Levasseur et Jenna Rose Sands à la bibliothèque Jean-Lapierre, du 11 octobre 2022 au 14 janvier 2023. L’exposition est accompagnée, dès son vernissage le 13 octobre, d’une riche programmation d’activités : ateliers de création, performances, expéditions et visites commentées autour du zine et du livre d’artiste sont offerts à la communauté par les artistes et la commissaire sur le territoire de l’archipel.
Texte de la commissaire Janick Burn:
(...)
to expose the self–
L’exposition "Exposer avec l’autoédition to expose the self–" de la commissaire Janick Burn rassemble le travail des artistes Rachel Thornton, Dominique Rivard, Audrey Beaulé, Nic Wilson, Marie Samuel Levasseur et Jenna Rose Sands à la bibliothèque Jean-Lapierre, du 11 octobre 2022 au 14 janvier 2023. L’exposition est accompagnée, dès son vernissage le 13 octobre, d’une riche programmation d’activités : ateliers de création, performances, expéditions et visites commentées autour du zine et du livre d’artiste sont offerts à la communauté par les artistes et la commissaire sur le territoire de l’archipel.
Texte de la commissaire Janick Burn:
“Quand l’équipe d’AdMare m’a invitée à organiser une exposition de publications d’artistes, j’ai d’emblée souhaité découvrir et partager le travail d’artistes du Québec, des Maritimes et des régions avoisinantes qui remettent en cause les dynamiques de pouvoir de façon sensible et selon des approches multiples. Au fil de mes recherches, j’ai rassemblé des artistes qui mettent en circulation leurs publications de façon indépendante et dont la pratique en autoédition interroge les formes de visibilité et d’autorité établies. Leurs démarches s’inscrivent, à mon sens, dans une certaine culture de résistance.
Le zine et le livre d’artiste ont émergé, au cours du vingtième siècle, parmi les mouvements de contestation des conventions et des structures dominantes portés par les milieux de la contreculture et les courants de dématérialisation et de démocratisation de l’art. Bien qu’elles aient depuis connu une évolution certaine, les publications d'artistes continuent aujourd’hui de circuler dans des réseaux parallèles à ceux des institutions de l’art comme les librairies, les bibliothèques et les communautés activistes et marginalisées. Elles permettent ainsi un dialogue avec un public qui n’est pas nécessairement celui des galeries et des musées : directement ou par la poste, les exemplaires multiples passent le plus souvent des mains des artistes à celles des personnes qui rencontrent leur œuvre au quotidien.
Les six artistes de ce projet explorent le caractère accessible, intime et subversif de la publication en tant qu’objet imprimé, forme d’expression et lieu de diffusion pour en faire un espace d’exposition alternatif – exposition d’art, mais aussi de soi.
Que leur approche soit fictive, autobiographique, militante ou tout cela à la fois, les artistes déplient et déploient leur imaginaire et leur expérience vécue dans la marge de leur(s) histoire(s). Cette marge, qu’iels mettent en œuvre à travers les pages de leurs zines et de leurs livres, est le lieu politique des manifestations de subjectivités qui ont le pouvoir d’agir sur le monde. Les zones d’ombre et l’étendue des possibilités du hors champ – lieu fertile, foisonnant et vivant – sont expérimentées et revendiquées par ces artistes qui proposent de sortir du cadre pour voir et être autrement. C’est par leur agentivité que s’affirme l’esprit de résistance qui anime leur pratique d’autoédition.
Par l’assemblage d’images d’astres, de dessins de météorites et d’extraits poétiques, Rachel Thornton appréhende le cosmos depuis diverses perspectives et disciplines. Qu’elles soient issues de la mythologie, de la philosophie ou d’expériences vécues, les interprétations subjectives du ciel étoilé sont, pour l’artiste, complémentaires à celles de la science. Avec ses projets multiformes, Thornton invite à considérer que ces narrativités puissent tout autant contribuer aux connaissances et à la compréhension de l’espace.
(...)
(...)Avec des stratégies différentes, mais tout autant sensibles, Audrey Beaulé réclame également la multiplicité des modes d’existence. Par ses dessins abstraits et son écriture en éclats, l’artiste défie la représentation. Son processus de création et les impressions qui en résultent réfléchissent la marge – de la page, de la société – comme un lieu collectif d’émancipation. L’identité queer y est envisagée dans un désir, une nécessité de décloisonner les corps et les temps.”




